Décrire le son, c’est tout sauf simple. Il y a bien les outils juridiques, les outils de la musique occidentale, mais ça ne permet pas tout. Dans les années 50, Pierre Schaeffer a exploré dans ses recherches sur la musique concrète des outils pour décrire le son. D’autres après lui ont étendu ces propositions, ou sont allés explorer autre part.
Au sein du cri de la girafe, cette question nous intéresse beaucoup. À l’occasion d’utopie sonore 2017, on avait proposé un atelier autour de cette question, intitulé ch’ai faire, ch’ai dire.
En mai et juin 2018, nous reprenons l’atelier, cette fois-ci auprès d’un public de jeunes déficient·e·s visuel·le·s. Le besoin de vocabulaire pour décrire les sons, au delà des aspects purement physiques ou musicaux, semble indispensable.
L’atelier se déroule en deux séances, avec une première partie de construction collective d’un vocabulaire commun, en invitant les participant·e·s à proposer leurs mots, et en puisant dans les outils déjà existants. Pendant cette étape, l’écoute de sons et l’échange sont indispensables. Une chasse au son collective ou individuelle est ensuite l’occasion de confronter ce vocabulaire aux sons du réel. La deuxième séance permet une mise en commun de cette confrontation, on avance pour consolider le vocabulaire ainsi construit.
C’était cool ! J’ai trop hâte de recommencer cet atelier le 6 juin prochain !
Maxence
MOI AUSSI
RF